Les bonnes pratiques de la traduction

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Une traduction efficace et correctement menée ne demande pas uniquement de maîtriser la langue d’origine et la langue de destination. Processus bien plus complexe et exigeant que cela, une bonne traduction requiert au contraire le respect de nombreuses étapes.
Afin de vous aiguiller sur le sujet, nous vous listons les bonnes pratiques de la traduction à adopter.
 

Traduire vers sa langue maternelle

Il s’agit là du premier critère indispensable à toute bonne traduction : systématiquement traduire vers sa langue maternelle.
Ce principe de base garantit une haute qualité de traduction professionnelle, combinant technicité et naturel. Opter pour un traducteur natif est toujours une bonne idée.
Une traduction réussie implique un certain degré de subtilité, de maîtrise culturelle. L’objectif est de retranscrire de la manière la plus fidèle possible non seulement les mots, mais également le sens et la portée des idées. Et pour cela, traduire vers sa langue maternelle constitue un facteur clé pour y parvenir.

Constamment enrichir son niveau de langue

Centraliser ses projets de traduction
source: freepik

L’essence même des langues est de suivre l’évolution des individus et des sociétés, et de s’enrichir au fil du temps et des actualités. Dans cette logique, un traducteur compétent se doit de constamment maintenir un niveau de langue élevé, ainsi que riche en vocabulaire.
Les textes traduits doivent refléter la réalité des cultures et des sociétés concernées, parfaitement s’imbriquer dans l’actualité. Outre la société, les divers domaines techniques sont également sujets à de constantes évolutions et modifications. Le panel de vocabulaire du traducteur se doit de suivre le même mouvement, de rester attentif à ces changements et d’aligner la qualité de son travail.
 

Utiliser des glossaires

Spécificités de la traduction du français vers le portugais
source: freepik

Un glossaire se définit comme un recueil de termes étrangers ou rares, touchant à un certain domaine dont ils détaillent les termes techniques spécifiques, comme par exemple la technologie ou la mode.
Utiliser ou encore créer son propre glossaire permet au traducteur de disposer facilement et rapidement de bases terminologiques. Cela constitue une base solide pour débuter tout travail de traduction, ainsi qu’étoffer une traduction en cours ou déjà terminée.
Outre cela, l’utilisation d’un glossaire assure également l’homogénéité de vos traductions. Cela se révèle particulièrement pratique voire indispensable lors de la réalisation de multiples projets sur un même thème, ou encore pour une même entreprise.
 

Identifier les attentes précises du client

Cela constitue l’une des premières étapes indispensables à toute bonne traduction, cependant elle est parfois négligée : écouter le client et correctement identifier ses besoins et ses attentes.
Une bonne traduction exige de traduire un document d’une langue vers une autre, de la manière la plus fidèle possible au texte original tout en s’adaptant aux subtilités de la langue de destination. Cela est un fait.
Toutefois, outre le texte en soi, les attentes précises du client sont tout autant importantes.
A cet effet, nous vous recommandons vivement d’être à l’écoute de votre client, de ce qu’il exprime, de ce qu’il attend du rendu final de la traduction au-delà de la traduction technique en soi.
L’aura du texte traduit, sa portée, sont ainsi des facteurs très importants à prendre en considération.
A défaut de correctement écouter les besoins de votre client en la matière, vous pourriez vous exposer à de multiples demandes de révision, ce qui vous fera perdre du temps et éventuellement la confiance du client.
Par exemple, mettez-vous en contact avec un référent au sein de l’entreprise-cliente, une personne disposant d’une connaissance parfaite de l’entreprise et des détails de leur activité, ainsi que de la culture d’entreprise. Les membres des équipes marketing et commerciale sont le plus souvent les plus aptes à vous aiguiller sur ces points.
 

Etablir un cahier des charges et s’y tenir

Dans la continuité de ce qui vient d’être développé sur l’écoute du client, les informations récoltées concernant les attentes du client serviront à l’établissement de votre cahier des charges.
Un cahier des charges fait office de boussole, tant pour le traducteur professionnel que pour le client, et ce du début à la fin de la mission. Il recense plusieurs informations de nature différente, permettant de cadrer avec rigueur la mission à accomplir et de visualiser rapidement la globalité de cette dernière. Parmi les informations que doit prendre en compte un cahier des charges efficace, on relève notamment :

  • les détails du contenu à traduire,
  • la langue d’origine ainsi que la langue de destination,
  • le ou les domaines techniques du texte,
  • la description de la prestation commandée et les éventuelles options supplémentaires,
  • le délai de livraison,
  • la qualité attendue de la traduction,
  • le format des livrables,
  • et enfin le tarif.

Traduire dans un domaine de rédaction maîtrisé

Traduction neuronale
Source : pixabay.com

L’une des manières dont un traducteur expérimenté se distingue d’un traducteur novice, réside dans sa capacité à accepter ou refuser les missions. Ce que l’on entend par là, c’est que pour être un bon traducteur, il est essentiel d’identifier les domaines techniques dans lesquels nous sommes aptes à rédiger et traduire, ainsi que ceux que l’on ne maîtrise pas suffisamment et donc pour lesquels nous n’aurons pas les capacités de produire un travail de traduction de qualité.
La tentation est en effet souvent grande d’accepter l’intégralité des missions reçues par soucis de réputation ou par soucis financier, sans s’interroger sur les détails de la mission.
Or, l’un des critères majeurs à ne pas éluder lorsqu’une mission nous est soumise est son domaine lexical. Informatique, juridique, style de vie, économie, articles de blog …
Les domaines de traduction sont extrêmement variés. C’est pourquoi il faut privilégier des traducteurs spécialisés.
Une traduction efficace ne requiert pas seulement la maîtrise du vocabulaire et de la culture des langues d’origine et de destination. Elle requiert de plus la maîtrise du domaine technique du texte, sans quoi une partie du vocabulaire utilisé ne sera pas correctement utilisée, ou même inconnue, le résultat final de la traduction risquant ainsi de s’en retrouver négativement impacté.
 

Ne pas hésiter à se former régulièrement

La formation. Contre toute idée reçue, l’étape de la formation n’est pas réservée qu’aux traducteurs novices débutant leur carrière, à l’image du système scolaire. Bien au contraire.
Bon nombre d’experts ne cessent de répéter la chose suivante : il ne faut jamais arrêter d’apprendre, de se remettre en question, sans quoi nous nous éteignons à petit feu.
Cela est véridique. Se reposer sur ses acquis initiaux et ne pas chercher à s’améliorer, ou à s’adapter aux mutations de la société et des domaines techniques traités, constitue une erreur bien trop souvent commise. Cela vaut pour les traducteurs, mais également pour tous les secteurs d’activité.
Ainsi, il reste très intéressant pour la qualité de vos missions que vous cherchiez à régulièrement vous former, et cela tout au long de votre carrière.
Par exemple, les traducteurs salariés disposent de formations gratuites directement mises à disposition par leur employeur. D’autre part, les traducteurs freelances ont une grande marge de manoeuvre pour se tenir au fait des actualités et des nouveautés, et de rafraîchir ainsi leur lexique ainsi que les sujets maîtrisés. Leur champ des possibles en matière de missions n’en sera qu’élargi et renforcé.
 

S’appuyer sur la TAO

La TAO fait référence à la « traduction assistée par ordinateur ». Cette dernière n’est pas une menace pour les métiers de la traduction. Au contraire, elle constitue un véritable support pour vos travaux, une aide fortement appréciable dont il serait dommage de se passer.
Les outils numériques ne sont pas faits pour traduire à votre place. Cependant, les bonnes pratiques de la traduction peuvent inclure sans l’ombre d’un doute l’utilisation ponctuelle de la TAO durant vos missions. Le principal avantage en découlant est le gain de temps, en particulier pour les termes répétitifs ou les thématiques régulièrement abordées.
La TAO est un outil numérique ayant la capacité d’identifier des portions de textes similaires dans un même document ou encore dans un document précédemment traduit, ce qui ouvre la possibilité de créer des « mémoires de traduction » réutilisables ultérieurement.
 

Strictement respecter la confidentialité

Il s’agit là d’un impératif déontologique : le respect de la confidentialité.
Lorsqu’on cite le respect de la confidentialité, cela fait autant référence aux informations propres au client que celles propres au document traduit.
Les bonnes pratiques de la traduction exigent un respect accru de la confidentialité, afin d’assurer à vos clients la meilleure discrétion sur les données auxquelles vous avez accès durant votre mission. Sur ce point les traducteurs professionnels « humains » sont bien plus fiables que les traducteurs automatiques en ligne, et il n’appartient qu’à vous de savoir assurer ce service de confidentialité auprès de votre clientèle.
Les traducteurs en ligne conservent et exploitent les données traduites, sans qu’il soit possible d’en connaître l’ampleur. Cela peut rapidement se révéler compromettant, ainsi n’hésitez pas à faire valoir votre respect de la confidentialité auprès de vos clients afin de les rassurer.
 

L’importance de la relecture

répondre à un appel d'offre international
Fautes d’orthographe, syntaxe, lisibilité, cohérence générale …
Les motifs poussant à relire vos travaux sont nombreux.
Une relecture vous permet de prendre du recul sur vos travaux, de relever des erreurs ou encore des optimisations possibles, et d’ainsi livrer un travail de la meilleure qualité possible à vos clients. Sans oublier que cela minimise le risque qu’on vous demande de nouvelles versions correctives de vos travaux, ce qui peut s’avérer rapidement chronophage.
En matière de relecture, les méthodes sont variées et il vous appartient d’identifier celle qui vous correspond le mieux : relire à voix haute, relire quelques heures plus tard ou le lendemain, changer la police, utiliser une voix de synthèse numérique.
Le plus important reste d’effectuer une relecture attentive afin de ne pas passer à côté de quelque chose d’important, d’une coquille, d’une partie oubliée ou autre.
Enfin, gardez à l’esprit que la relecture est une prestation supplémentaire en mesure d’enrichir votre offre, vous pouvez la facturer.
 

Notre astuce pour mener à bien une traduction

Une fois toutes ces bonnes pratiques de la traduction, voici notre conseil ultime pour mener à bien votre mission de traduction : se faire confiance et garder une vision globale du document.
Ayez confiance en vos capacités de traducteur, en votre expérience.
Visualiser le rendu final du document, la qualité technique ainsi que la portée que vous souhaitez atteindre, cela vous aidera à avancer sereinement et proactivement dans votre traduction.
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