Restauration : ces délicieuses erreurs de traduction !

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La découverte de la gastronomie d’un pays est l’une des activités les plus appréciées des touristes. Afin d’accueillir au mieux une clientèle internationale, il est important pour les restaurateurs de pouvoir proposer un menu en différentes langues afin que les clients puissent choisir un plat qui corresponde à leurs envies.

Cependant bien traduire un menu demande des compétences et les traductions mal faites donnent parfois lieu à de délicieuses erreurs de traduction ou d’autres moins alléchantes.

Pourquoi les erreurs de traductions sont si fréquentes ?

Ouvrir un restaurant et le maintenir ouvert est une activité très coûteuse et très prenante. Il n’est pas rare que les restaurateurs essaient de minimiser certaines dépenses, surtout au début. Avec l’évolution des traducteurs automatiques qui paraissent de plus en plus fiables, certains restaurateurs pensent qu’il est possible de faire l’impasse sur le budget de la traduction.

Mais ces logiciels ne sont jamais aussi performants qu’un traducteur spécialisé, notamment lorsque le vocabulaire est aussi spécifique qu’en restauration.

De plus, si la personne qui traduit le menu fait une faute de frappe, sans la supervision d’un traducteur, il est possible que le rendu soit parfaitement incompréhensible ou étrange : ainsi un « plat au goût du Hunan » (région de Chine) pourrait devenir un « plat au goût d’humain » (de par la ressemblance entre « hunan » et « human » en anglais) assez rapidement.

L’un des grands problèmes repose sur une traduction littérale des plats. Certains plats ont des noms qui ne sont pas descriptifs. Il vaut mieux ne pas essayer de traduire ces derniers de façon littérale.
Que faire alors des croque-monsieurs, du pain perdu, des pièces montées, des îles flottantes ? Il est à noter que les plats français ne sont pas les seuls concernés. À Cuba, il existe un plat appelé « ropa vieja » qui est une sorte de beaf haché, mais dont la traduction littérale est « vieux vêtements ».
Pour éviter ce souci, il est souvent préférable de ne pas traduire le nom du plat mais d’ajouter une description de celui-ci afin que chacun puisse toute de même savoir ce qu’il va commander.

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L’autre difficulté réside dans le fait que certains ingrédients sont particulièrement caractéristiques d’un espace ou d’une culture. Ils n’ont pas forcément de traduction disponible et recourir à leur nom scientifique ne permettra pas non plus au client de l’identifier. On a alors affaire à des intraduisibles qui passeront dans les traductions sous forme d’emprunts : makis ou sushis ne sont pas traduits par exemple.
Il existe aussi des ingrédients qui sont traduisibles mais donc le nom est peu connu puisqu’ils ne sont pas présents sur certaines zones géographiques: il est fort probable que le mot français « sapotille » ne nous aide pas à savoir ce qu’est un « chiku » (il s’agit d’un fruit originaire des Caraïbes et de l’Amérique centrale, également très présent en Afrique et en Asie, mais rare en Europe).

Quelques délicieuses erreurs de traduction

Tout ceci explique que les erreurs de traduction sont courantes dans les menus puisque les restaurants ne font pas toujours appel à des traducteurs spécialisés. Même si elles rendent parfois les menus parfaitement indéchiffrables, elles peuvent prêter à sourire. Voici un florilège d’exemples de délicieuses erreurs de traduction :

Nous connaissons tous les macaroni, ces pâtes italiennes typiques. Sur les menus en anglais, on les retrouve souvent sous le nom de macarons. On se demande donc comment serait traduit le nom d’une certaine pâtisserie française…

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Dans un restaurant en Espagne, les amoureux des fruits de mer peuvent commander des couteaux portant un drôle de nom. Le plat s’appelle « Navajas al natural », ce qui veut dire que les couteaux sont cuits dans leur propre jus. Le plat a été traduit par « Knives to the natural one ». C’est bien le mot « couteau » qui est présent, mais il s’agit ici des couteaux de cuisine.

Les traductions en français ne sont pas exemptes d’erreur. Que diriez-vous si on vous proposait de manger des bébés ? En traduisant mal « baby mushroom », qui sont tout simplement de petits champignons, d’innocents rouleaux au boeuf et aux champigons peuvent se transformer en plat cannibal, devenant des « rouleaux de boeuf aux bébés ».

Une petite pépite gardée pour la fin : sur un menu chinois il est possible de trouver un plat qui porte le nom suivant « I can’t find on google but it’s delicious » (je ne trouve pas sur google, mais c’est délicieux). Il est facile de confirmer que le menu a bien été traduit avec google, car les autres plats portent des noms tout aussi intriguants. Voulez vous goûter à la sirène en mer profonde ou au meilleur ami de McDonald’s, ou allez vous vous laisser tenter par Madame frites françaises ?

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Notre conseil

Nous ne saurions trop conseiller les restaurateurs de faire appel à des traducteurs spécialisés pour garantir la bonne traduction de leur menu. Et pour les clients qui se retrouveraient devant un menu incompréhensible profitez en pour commander au hasard. Une bonne découverte se cache peut-être derrière un nom bizarre.

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