Traduire des supports de formation : nos conseils

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Comment traduire des supports de formation ? Nos conseils sont là pour vous y aider. Car il s’agit d’un sujet crucial aujourd’hui, qui croise deux tendances de fond en plein essor sur internet.

D’une part, la globalisation du commerce à l’échelle mondiale rend de plus en plus prégnants les besoins en traduction, à la fois en termes de volume et de nouvelles combinaisons de langues (traduire vers des langues plus rares pour capter de nouveaux marchés potentiels).

D’ailleurs, les nouveaux habits de la formation constituent aussi un changement sociétal dans le monde du travail. En outre, la formation continue a pour but d’étendre ou de consolider ses talents et ses compétences tout au long de sa carrière est de plus en plus entrée dans les mœurs.

On voit donc bien tout l’enjeu que revêtent aujourd’hui les supports de formation. La traduction se révèle donc comme le vecteur nécessaire de son développement pour toucher des apprenants étrangers à travers le monde. Bien savoir traduire des supports de formation devient donc une priorité.

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Qu’entendons-nous par traduire des supports de formation ?

Traduire des « supports de formation », c’est tout sauf une opération monotone ! Pourquoi ? Parce que la formation passe par des supports très diversifiés. La première des différences est celle qui distingue les supports écrits des supports oraux.

Parmi les supports écrits, le spectre va du « cours » traditionnel, en PDF (texte) ou en PowerPoint (pour privilégier l’interaction) au blog avec des passages interactifs destinés à relancer l’attention de l’apprenant (question directe, sondage à mi-cours, QCM…).

Dans le cas d’un support écrit, la traduction doit privilégier un niveau de langue soutenu et un style formel, propre à l’écrit. Si tout le texte n’est pas uniforme, par exemple si un cours sérieux comporte quelques passages de « test de ses connaissances » ludique, le style doit s’adapter en fonction.
Il s’agit donc pour le traducteur de savoir apprécier le style le plus adéquat selon le support de formation qu’il a à traduire.

Dans le cas d’un support où intervient l’oral, divers formats fleurissent actuellement. Si le MOOC (cours en ligne) s’est installé durablement sur internet, à partir des pratiques des universités, aujourd’hui le podcast connaît lui aussi un succès grandissant.

En effet, la chaleur de la voix humaine est préservée, sans que l’attention des yeux soit nécessaire : un podcast peut donc être écouté en conduisant, en cuisinant… Ce qui est à un atout à l’heure où on veut acquérir toujours plus de connaissances, mais sans avoir beaucoup de temps entièrement disponible pour cela.

Cela peut appeler plusieurs types de traduction : traduction orale consécutive (créant de fait une nouvelle vidéo, ou au minimum un doublage des voix), sous-titrage (conservant la vidéo en langue source), transcription écrite en langue cible d’un podcast enregistré en langue source.

Source : Freepik

Faire appel à un traducteur spécialisé dans le domaine du support de formation

Qu’est-ce qu’un bon traducteur ? La réponse n’est pas si évidente, et loin de se borner aux seules compétences linguistiques. Pourquoi ? Parce qu’un support de formation est un support didactique, c’est-à-dire voué à enseigner quelque chose. Par conséquent, il est crucial que les informations soient extrêmement précises.

Une information mal traduite peut remettre en doute tout un raisonnement, générer un contresens dans l’esprit de l’apprenant. Cela va fragiliser la qualité de sa formation.

Mais pour peu que cela soit une formation professionnelle ou diplômante, les retombées peuvent être graves. En termes d’image de marque pour l’organisme qui diffuse cette formation, mais également en termes juridiques si par exemple un candidat s’estime lésé par une erreur de traduction ayant induit chez lui ensuite une erreur de jugement.

Notre conseil est de sélectionner un traducteur spécialiste du domaine traité par votre support de formation. Ainsi, le traducteur s’appuiera non seulement sur une connaissance linguistique, mais aussi sur une connaissance disciplinaire.

Il pourra s’appuyer sur son expérience d’autres traductions dans le même domaine, notamment grâce à des glossaires de traduction, enregistrant les termes techniques précis et mis à jour propres au domaine de spécialité. Parfois, un traducteur non averti peut par exemple avoir tendance à éviter les lourdeurs ou les répétitions, pour privilégier la tenue littéraire et l’agrément de la lecture du document final.

Mais dans certains cas (domaine juridique, médical par exemple), mieux vaut réutiliser scrupuleusement tel terme technique essentiel sans le changer. Seul un traducteur réellement spécialiste de son domaine sera à même d’équilibrer élégance globale du texte et sens strict et fiable sans aucune ambiguïté.

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Faire appel à un traducteur natif

Notre deuxième conseil pour bien traduire des supports de formation consiste à faire appel à un traducteur natif, qui traduit vers sa langue maternelle. On vous explique pourquoi. L’offre de formation est aujourd’hui très large sur internet, à la fois la formation professionnelle au long cours et ce qu’on appelle parfois la « microformation » : des cours en ligne de quelques minutes sur une question précise.

L’enjeu pour vous est donc de vous démarquer de la concurrence. La qualité de l’enseignement délivré est nécessaire, mais pas suffisante : le support de formation, face à un public de plus en plus exigeant, se doit aussi d’être attrayant.

Si vous avez fait l’effort de concevoir un support de formation attrayant dans la langue source, vous devez pouvoir attendre du traducteur qu’il rende ce même effet entraînant, convivial dans la langue cible. Cela vous permettra de transposer à l’étranger les raisons de votre succès en France.

Dès lors, il est donc recommandé que le traducteur traduise vers sa langue maternelle. Il sera à même d’en sentir toutes les nuances, de moduler un trait d’humour. Il aura suffisamment de connaissances concrètes sur une civilisation pour savoir si telle approche peut être conservée telle quelle lors de la traduction, ou doit au contraire être radicalement modifiée en fonction de son pays cible.

Par exemple, le monde anglo-saxon est familier d’une approche assez directe, basée sur l’interpellation d’égal à égal et sur le tutoiement généralisé, tandis que la civilisation japonaise valorise de nombreuses nuances de politesse qui lui sont propres.

Une traduction littérale serait donc inopérante : il faut parfois aller jusqu’à la transcréation, c’est-à-dire la création d’un message nouveau en langue cible. Le texte doit reprendre l’idée du message en langue source, tout en changeant ses termes en fonction des représentations collectives propre au pays cible.

Traducteur natif
Source : Freepik

Bien définir ses consignes

Nous venons de voir les attentes que l’on pouvait nourrir à l’égard d’un traducteur de supports de formation. Il faut qu’il soit spécialiste du sujet de la formation (pour une précision optimale) et qu’il traduise vers sa langue maternelle (pour une fluidité optimale). Mais il faut savoir que si le traducteur est spécialiste des langues, vous seul êtes réellement spécialiste de votre manière de concevoir votre formation.

S’adresse-t-elle à des étudiants ? À des artisans ? À des cadres en reconversion professionnelle ? S’agit-il d’une formation « loisir » ou d’un fort enjeu de carrière ? S’agit-il d’un « teaser » gratuit et généraliste, ou d’une e-formation au long cours sous forme d’ateliers de petit effectif ? Avez-vous déjà rencontré ou non de visu le public à qui vous envisagez de dispenser cette formation ?

Autant de questions à vous poser, et auxquelles il faut prendre le temps de répondre clairement avant de faire appel à un prestataire pour la traduction de vos supports de formation. Car si vous transmettez des consignes précises (âge, statut du public cible, ton adéquat selon le type de support de formation à traduire), votre traducteur augmentera ses chances de vous rendre un travail d’emblée satisfaisant. Ces précisions limiteront les allers-retours après livraison du document. Vous gagnerez ainsi en temps, mais aussi en sérénité tout au long du processus de traduction.

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Notre astuce

On l’a vu au cours de cet article : bien traduire ses supports de formation implique à la fois le traducteur et celui qui fournit les supports à traduire. La réussite optimale de la traduction de ces supports de formation constitue un enjeu de taille à l’heure où l’offre de formation numérique suit une courbe exponentielle.

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