Comment traduire de l’anglais en français ?

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Dans un monde de plus en plus interconnecté et en constante évolution, la maîtrise des langues s’avère être un atout considérable. Le français et l’anglais sont deux langues largement répandues et utilisées dans de nombreux milieux, que ce soit académique, professionnel ou culturel.

L’art de passer de l’une à l’autre, par la traduction, est une tâche nécessitant non seulement une compréhension approfondie de chaque langue, mais également une sensibilité aux nuances, aux contextes et aux spécificités culturelles. Différents aspects entrent en jeu lors du processus de traduction de l’anglais vers le français, y compris les différences grammaticales, le choix du mot correct pour une expression et la conservation de l’intention originelle du texte.

Dans cet article, nous allons examiner les complexités et les finesses de la traduction de l’anglais vers le français, et offrir des conseils pour améliorer vos compétences en traduction. Préparez-vous à plonger dans l’univers passionnant de la traduction bilingue.

1. Spécificités de la traduction de l’anglais vers le français

Avant de savoir comment traduire d’une langue à l’autre, encore faut-il connaître ce qui fait la spécificité de chacune d’entre elles. Français et anglais sont toutes deux des langues européennes. Cependant, leurs berceaux et leurs influences divergent.

Ainsi, l’anglais appartient à la branche anglo-saxonne (dite aussi germanique) des langues anglo-saxonnes, tandis que le français appartient à la branche latine. L’anglais est donc proche, aux origines, des langues du nord de l’Europe, alors que la parenté du français avec les langues du sud de l’Europe (au premier chef l’espagnol et l’italien) est évidente.

Une histoire de géographie

Toutefois, si la Manche a séparé de fait langues du nord et langues du sud de l’Europe, elle n’a pas toujours été une frontière, mais au contraire un lieu d’échanges linguistiques intenses au Moyen-Age. Ainsi, sous l’égide de Richard Cœur de Lion et d’Henri II Plantagenêt, le XIIè siècle constitue l’âge d’or de l’anglo-normand, un dialecte parlé en Bretagne… et en Grande-Bretagne !

Les deux régions ne formaient alors (avec la Normandie) qu’un seul royaume et ont développé une abondante littérature commune, notamment avec Tristan et Iseut ou les Lais de Marie de France. Ceci explique, encore aujourd’hui, la forte proportion d’emprunts au français dans la langue anglaise, et d’emprunts à l’anglais dans la langue française.

Des langues néanmoins opposées

Pourtant, au-delà de ses traits communs, force est de reconnaître que traduire de l’anglais en français n’est tout de même pas si aisé. Car il se trouve que les « mangeurs de grenouilles » et les « buveurs de thé » n’ont pas exactement la même grammaire ! La langue anglaise est une langue réputée pour sa concision : le lexique peu étendu par rapport à d’autres langues se complète de particules verbales, on trouve un seul genre (« the ») pour les noms communs, le suffixe «  ‘s » libère de préposition introduisant le complément du nom, la pensée même qui sous-tend la langue anglaise a un tropisme minimaliste.

De son côté, le français a un lexique un peu plus développé, deux genres (féminin et masculin) pour les noms communs, une tendance explicative et un usage développé des prépositions.
Il en résulte, à texte égal, un volume de mots plus important en français qu’en anglais. C’est ce qu’on appelle le coefficient de foisonnement. Lorsqu’on doit traduire de l’anglais en français, c’est une notion qu’il faut avoir à l’esprit car elle peut impacter la mise en page finale, modifier le rapport prévu initialement entre le texte et l’image etc.

2. Traduire de l’anglais en français, quel impact selon les supports ?

Après cette mise en perspective des caractéristiques historiques et structurelles de ces deux langues, entrons dans le vif des questions pratiques. Quand on doit traduire de l’anglais en français, quel est l’impact de cette traduction sur les supports ? La réponse dépend clairement des supports, comme on va le voir dans cette partie. Pour ce faire, on distinguera trois types de supports successifs : les textes courts et simples, les textes spécialisés et plus longs et enfin les textes à forte dimension émotionnelle.

La traduction des textes courts

Commençons par les textes courts et simples à traduire de l’anglais en français. Ces textes peuvent être des formulaires de contact, des fiches produit, des phrases type d’un chatbot, des mails sans complexité construits autour d’une politesse convenue… Il s’agit alors d’une langue policée, aux formules souvent “toutes prê »es” et avec peu ou pas de traits de personnalisation.

Dans ce cas, il peut arriver qu’un simple traducteur automatique suffise. Ces traducteurs automatiques (par exemple Reverso ou Google Translate) ont l’avantage d’être immédiatement disponibles en ligne et de donner un résultat instantané et souvent gratuit.

L’impact de cette traduction sur les supports de communication est souvent limité, dans la mesure où le coefficient de foisonnement joue peu dans les textes courts et où une traduction littérale convient pour la majorité des textes simples.

La limite de cette pratique des outils instantanés de traduction automatique est toutefois la longueur (ces outils ne prennent généralement en charge qu’un texte très court) et le problème de la non-confidentialité des données (car le deep learning de ces outils en ligne consiste justement à se nourrir des traductions passées pour alimenter les suivantes).

Un peu plus compliqué avec les textes longs

Poursuivons avec les textes spécialisés et plus longs. Dans ce cas, une traduction littérale et instantanée suffit rarement. En effet, un texte spécialisé réclame le strict respect d’une terminologie bien spécifique, qu’il s’agisse du domaine médical, juridique ou financier. L’impact sur les supports du mode de traduction choisi est ici plus important. Les outils de traduction automatique montrent clairement leurs limites pour traduire de l’anglais en français dans le cas d’articles spécialisés, de textes très techniques.

On recommande de s’en remettre à une agence de traduction professionnelle, telle que Traduc, qui saura vous attribuer un traducteur expérimenté et spécialisé dans le domaine technique auquel appartient le texte que vous voulez faire traduire. Un traducteur spécialisé est quelqu’un qui en plus de l’expertise linguistique, dispose d’un savoir disciplinaire et d’une longue expérience de traduction dans un domaine précis. Il s’appuie également sur des mémoires de traduction régulièrement mis à jour pour vous garantir le strict respect d’une terminologie minutieuse et actuelle.

Le dernier niveau ? Les textes personnalisés

Enfin, là où l’impact d’une traduction sur les supports peut être le plus fort est sans conteste les textes à forte dimension émotionnelle. Il peut s’agir des slogans, des newsletters datées et personnalisées pour l’anniversaire d’un client, des publications sociales pour lancer un événement ou un produit phare de votre marque…

Ce sont typiquement des supports texte où la polysémie, l’implicite et l’humour jouent à plein. Or, les pays, même voisins, n’ont ni les mêmes représentations culturelles, ni les mêmes tabous, ni le même rapport à l’autre… et ni le même sens de l’humour ! Ne parle-t-on pas volontiers de « l’humour anglais », réputé pince-sans-rire ? En France, on ne tutoie pas aussi facilement qu’en Angleterre. Le rapport à l’argent et au collectif est très différent d’une rive à l’autre de la Manche.

C’est pourquoi traduire de l’anglais en français implique non seulement une bonne expertise lexicale et grammaticale, mais aussi une grande finesse civilisationnelle. Parfois, cette nécessaire adaptation culturelle du message peut même transmuer la traduction en transcréation : dès lors, la traduction comporte une grande part artistique puisque si le ton est conservé, le texte peut être profondément modifié lors de son passage de la langue source à la langue cible.

3. Opter pour un traducteur français natif ou pour un traducteur anglais natif ?

Traduire de l’anglais au français pose fatalement la question suivante : quel traducteur choisir ? Pour un résultat optimal, c’est-à-dire un rendu final parfaitement fluide et naturel, il est recommandé de faire appel à un traducteur français natif, c’est-à-dire traduisant vers sa langue maternelle. Sa longue habitude d’une langue apprise dès sa plus tendre enfance et sa pratique quotidienne aiguiseront au mieux la capacité du traducteur natif à « polir » le texte final comme s’il avait été écrit directement en français.

Etre un traducteur natif est donc un gage solide en termes de rédaction : l’agence de traduction professionnelle Traduc ne s’y est pas trompée, puisqu’elle sélectionne exclusivement des traducteurs natifs pour intégrer ses équipes.

4. Pourquoi un traducteur anglais-français professionnel ?

L’anglais fait quasiment partie intégrante du bagage affiché par les traducteurs aujourd’hui. Attention toutefois ! L’idéal pour vous n’est pas forcément le traducteur qui affiche la maîtrise du plus grand nombre de langues, mais bien celui qui se concentre sur l’excellence dans un nombre très restreint de combinaisons linguistiques, parce qu’il se sera perfectionné dans ces dernières.

Ainsi, optez pour un traducteur anglais-français professionnel, capable de faire preuve de transparence, d’expérience mais aussi d’une solide connaissance des langues comme des cultures anglaise et française.

Notre astuce pour traduire de l’anglais en français

Pour tous vos besoins de traduction de l’anglais vers le français, vous pouvez faire appel à un traducteur sur Traduc.com directement en ligne ou en faisant appel à un chef de projet pour vous accompagner dans vos projets de traduction.

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