Lorsqu’on a besoin d’une rédaction en langue étrangère, pourquoi choisir un traducteur ? L’intuition voudrait pourtant qu’on fasse appel à un rédacteur français, avant de confier ce texte à un traducteur vers la langue cible dans un second temps. Mais ici comme ailleurs, on retrouve l’effet du jeu du « téléphone arabe » : entre le brief donné au rédacteur et le texte traduit final tel que va le découvrir le prospect étranger, il y a fort à parier qu’il y aura une certaine perte d’information et une altération du message initial…
Ce serait dommage, alors que vous avez beaucoup travaillé sur le message initial, que celui-ci s’émousse, voire change complètement de sens à cause d’une traduction maladroite.
C’est pourquoi il est essentiel de choisir plutôt un traducteur, directement, lorsqu’on a besoin d’une rédaction en langue étrangère. Or, dans la configuration actuelle du marché mondial et des nouveaux modes d’information et de consommation liés au tournant digital, le content marketing a clairement le vent en poupe. Il s’agit de fournir à vos prospects des contenus texte (typiquement, des articles de blog) à haute valeur ajoutée, portant sur des sujets précis qui leur tiennent à cœur.
L’idée est qu’une fois leur soif de connaissances théoriques ou pratiques étanchée, les internautes vous identifieront comme des experts dans votre domaine, et seront enclins à se tourner vers vous au moment de passer à l’acte d’achat. C’est pourquoi le besoin en rédaction explose, et mécaniquement le besoin de rédaction en langue étrangère, si vous envisagez de vous ouvrir aux marchés étrangers et d’y exporter votre content marketing. Quelle est la plus-value à espérer d’une rédaction en langue étrangère directement écrite par un traducteur ? Où trouver un traducteur-rédacteur ? Dans cet article, on répond à toutes ces questions cruciales pour la réussite de votre content marketing lors de votre ouverture à l’international.
Pour une maîtrise optimale du lexique
Le premier atout d’un traducteur lors d’une rédaction en langue étrangère est sa maîtrise optimale du lexique. Tout d’abord, vous pouvez compter sur ses compétences linguistiques et son habileté à naviguer d’une langue à l’autre en choisissant dans chacune le mot le plus adéquat. Ensuite, un traducteur qui traduit vers sa langue maternelle est l’assurance pour vous qu’il en connaisse les moindres détails, toutes les nuances de sens, les polysémies, les synonymies, les ambiguïtés.
En effet, les mots ont bien plus de choses à nous dire que les chiffres, ils sont aussi plus complexes. Un mot charrie bien souvent avec lui toute une histoire, pleine de glissements de sens, de sous-entendus. Y compris des mots apparemment tout simples : par exemple, « cœur » signifiait « courage » au XVIIè siècle. En choisissant un traducteur pour votre rédaction en langue étrangère, vous faites le double choix de l’érudition et de l’intuition.
Vous choisissez l’érudition du traducteur, car c’est un professionnel des mots, avec toujours à disposition plusieurs dictionnaires (y compris des dictionnaires diachroniques retraçant l’histoire des mots, leur étymologie et leurs évolutions sémantiques), et l’habitude de soupeser chaque mot avant d’écrire.
Vous choisissez aussi l’intuition, car il écrira directement dans sa langue maternelle, ce qui vous garantit un choix des mots judicieux pris un par un, mais aussi une harmonie stylistique d’ensemble. Pensez à bien définir avec lui s’il s’agit d’une rédaction technique ou d’une rédaction plus littéraire. Car dans le cas d’une traduction technique, les répétitions de termes très pointus seront les bienvenues dans la mesure où elles couperont court à toute ambiguïté, tandis que dans le cas d’un texte plus littéraire, les répétitions seront évitées au profit d’une plus grande harmonie phonique et stylistique.
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Pour une grammaire fluide
Tout bon rédacteur le sait : le lexique ne va jamais seul, il est toujours indissociable de la grammaire. La grammaire, c’est la manière dont les phrases se construisent, tissent du lien entre les mots, leur donnent du sens en les faisant dépendre les uns des autres. Rappelons-nous que le mot « texte » vient du latin « textum », qui signifie… tissu. Un bon rédacteur doit donc « tisser » ensemble les fils isolés que sont les mots, avant de « coudre » soigneusement els différentes parties du texte entre elles.
Seulement voilà : d’une langue à l’autre, les systèmes grammaticaux se ressemblent rarement. Telle langue va user de déclinaisons (comme l’allemand ou le grec), telle autre va imposer un ordre grammatical canonique (adjectif postposé et inversion sujet-verbe dans les phrases interrogatives en français par exemple). Telle langue va faire grand usage du participe présent (l’espagnol « cantando » ou l’anglais « singing »), tandis que cette forme verbale sera particulièrement lourde dans telle autre langue (« je suis chantant » en français !).
Trouver des passerelles non seulement d’un lexique, mais aussi comme on vient de le voir, de la grammaire d’une langue à celle d’une autre langue est un exercice périlleux, même pour les meilleurs traducteurs. Au contraire, si vous faites le choix de demander à un traducteur de rédiger directement dans la langue cible, vous vous assurez un texte final à la grammaire fluide, car le texte sera pensé dès le début pour se construire dans une grammaire prédéfinie.
Pour un texte au plus près de l’usage actuel de la langue
A moins que vous n’envisagiez d’écrire votre rédaction en latin ou en grec ancien, a priori la langue étrangère que vous avez choisie n’est pas une langue morte, mais bien une langue vivante ! Et qui dit langue vivante dit évolution perpétuelle… Le traducteur-rédacteur est donc la personne ressource idéale pour une rédaction dans une langue qui soit vraiment actuelle.
C’est particulièrement vrai pour deux types de texte : scientifique ou à fort impact émotionnel. Dans le cas d’un texte très scientifique, très technique, il y a besoin que la terminologie soit bien mise à jour, qu’elles correspondent vraiment à ce qui se dit actuellement. Impensable par exemple de traduire « appareil génital » par « parties honteuses », comme cela se disait encore au XXè siècle !
Dans le cas, au contraire, d’un texte à fort impact émotionnel, comme par exemple un message marketing, l’idéal est aussi que le traducteur soit également le rédacteur direct.
En effet, quoi de plus difficile à traduire qu’une formule bien trouvée, qu’un trait d’humour, qu’une provocation ? Telle sonorité heureuse dans une langue risquerait de ne pas se retrouver dans une autre, ou une incompatibilité des structures grammaticales émousserait le message initial lors du passage de la traduction, ou encore tel mot devrait ne surtout pas être traduit (par exemple le terme à la mode de « boomer »)…
Autant d’écueils que vous éviterez en confiant directement la rédaction en langue étrangère à un traducteur, le plus habile pour trouver le mot ou la phrase qui fera mouche dans la langue cible.
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Pour des références culturelles solides
Les mots ne sont pas que des mots : ils sont aussi les véhicules de tout un inconscient collectif, de représentations du monde séculaires propre à telle ou telle civilisation. C’est là qu’interviennent les connaissances culturelles propres à tout bon traducteur.
Il devra faire dialoguer non seulement des lexiques et des grammaires différents, mais aussi des visions du monde différentes, entre le brief que vous lui donnerez en français et le texte qu’il devra écrire dans une langue étrangère. Peut-être devra-t-il infléchir, voire modifier en profondeur certaines de vos idées, de manière à les faire correspondre avec les codes sociaux et culturels du pays cible.
Tel trait d’humour pourrait passer pour une provocation incompréhensible ou pour un manque de pudeur à l’étranger. Tel pays est quasiment végétarien, tel autre élève la consommation quotidienne de viande au rang de virilité mythique. Tel pays est plutôt existentialiste et individualiste, tel autre voue un culte à la famille et aux ancêtres. Une rédaction en langue étrangère créée directement par un bon traducteur, fin connaisseur non seulement de la langue, mais aussi de la culture du pays que vous visez, vous évitera donc tout un éventail de maladresses…
Un gain significatif de temps et de qualité
D’un point de vue purement pragmatique, faire appel à un traducteur pour une rédaction en langue étrangère représente donc un sérieux gain en termes de qualité. Mais c’est aussi un gain significatif de temps : en effet, c’est un prestataire au lieu de deux (rédacteur en français, puis traducteur), et c’est l’assurance de minimiser les allers-retours après réception du document final.
Une économie et une sérénité qui sont des atouts non négligeables à l’heure où les tâches et les contraintes s’empilent souvent au moment de l’ouverture à l’international.
Où trouver des traducteurs rédacteurs ?
L’idéal pour trouver des traducteurs rédacteurs est de s’en remettre à des agences de traduction professionnelles. A ce titre, l’agence de traduction Traduc.com met des traducteurs-rédacteurs natifs au service de vos projets de rédaction en langue étrangère.
C’est une agence forte d’une grande variété de combinaisons linguistiques et qui fait preuve d’un grand professionnalisme. Par exemple, Traduc.com fournit des rédactions en langue étrangère clés en main, grâce à une livraison directement dans vos fichiers, ce qui vous fait encore gagner du temps en évitant des modifications malencontreuses de la mise en page initiale.
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