Comment définir votre budget prévisionnel de traduction ?

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Comment définir votre budget prévisionnel de traduction ? C’est un enjeu capital et à la croisée des chemins pour votre entreprise, entre le poste de traduction en lui-même, la répartition du budget selon les postes priorisés, et la stratégie d’ouverture à l’international.

Définir votre budget prévisionnel de traduction, c’est à la fois considérer la traduction comme un poste important, à fortes retombées potentielles, donc à inclure dans la dynamique de l’entreprise, mais aussi la considérer avec un œil comptable cherchant légitimement à réduire les coûts de manière optimale.

Avec quelques astuces et une organisation rigoureuse, il est possible d’optimiser son budget prévisionnel de traduction, sans entamer la qualité des traductions.  C’est d’ailleurs la raison d’être de cet article : vous éclairer sur les bonnes pratiques à mettre en place pour définir au mieux votre budget prévisionnel de traduction.

Faire le bilan du passé

La première des bonnes pratiques à adopter pour bien définir votre budget prévisionnel de traduction, c’est assurément de faire le bilan des traductions passées. Il s’agit d’établir un état des lieux de l’année écoulée en termes de traduction dans votre entreprise. Plusieurs points peuvent être mis à l’ordre du jour pour dresser cet état des lieux.

Par exemple, l’année passée, vérifiez si vous avez pu publier en temps voulu vos contenus multilingues. Epluchez ensuite les avis et retours clients de l’année écoulée : y est-il fait mention des traductions ? Les retours étaient-ils positifs ou négatifs et pourquoi ? La traduction multilingue et la localisation de votre site et de vos publications sociales a-t-elle entraîné un boost des clics, des partages, des ventes à l’étranger ?

En somme, il s’agit d’étudier quel est concrètement le retour sur investissement des traductions effectuées. Pour cela, il sera sans doute nécessaire de contacter divers services de votre entreprise, par exemple vos antennes à l’étranger, le service comptabilité, le service marketing… C’est une étape longue et prenante, mais qui peut être extrêmement féconde pour les différents services et la communication entre eux, grâce au caractère profondément transversal du poste de traduction.

Pour gagner du temps lors de cette étape, on vous conseille de vous rapprocher de votre ou vos prestataire(s) de traduction le coût total annuel de vos commandes. Profitez-en pour pointer vos différentes demandes de l’an passé, en termes de volume mais aussi en termes de langues choisies. Il est intéressant de se souvenir si vous avez choisi une unique traduction « minimaliste » en anglais, ou si vous avez fait le pari plus ambitieux mais plus coûteux de traductions vers des langues plus rares et plus réputées plus difficiles. Cette question est à relier avec une réflexion sur le plan marketing : à quelle hauteur investissez-vous dans la relation avec vos prospects étrangers, et misez-vous sur un anglais neutre, « business », compréhensible par un grand nombre, ou bien sur la surprise chaleureuse d’un message écrit dans leur langue maternelle, donc avec un impact potentiel plus fort ?

Faites aussi le point sur le statut de vos prestataires. Avez-vous réalisé des traductions « amateurs » en interne, via une équipe dédiée de votre entreprise, grâce à un traducteur professionnel freelance, ou encore via une agence de traduction ? Pour chacune de ces options testées par le passé, listez les coûts, les avantages et les inconvénients respectifs.

C’est aussi le moment de vous demander si, l’année passée, vous avez pris la peine de centraliser vos traductions, ou vous êtes au contraire « éparpillés » entre plusieurs prestataires en recherchant le plus bas coût au coup par coup. Si cela a été le cas, il est conseillé de revoir sa stratégie pour l’année à venir : en effet, plus on confie de commandes à un même traducteur et moins on paie cher, grâce à des remises commerciales, à la rationalisation des formats de fichiers mais aussi grâce à la construction de mémoires de traduction, qui enregistrent certaines expressions récurrentes à retraduire automatiquement dès qu’elles se présentent à nouveau.

Faire le bilan du passé
source: freepik

Connaître les besoins de traduction au moment présent

En traduction comme ailleurs, après le bilan du passé, vient la connaissance des besoins du présent. Là encore, il vous faudra interroger tous les services de votre entreprise, afin de connaître tous les projets à venir nécessitant une traduction. Soyez force de proposition : tel collègue du marketing peut ne pas voir la nécessité pourtant réelle d’une traduction pour tel projet à l’international. A vous de faire ce lien si important entre la traduction et les autres perspectives des chiffres, de la visibilité sur internet, du branding etc.

Cette étape de budgétisation peut aussi vous faire faire un détour utile par la concurrence : dans votre secteur d’activité, quelle place les autres accordent-ils à la traduction ? Ont-ils opté pour une traduction multilingue ou monolingue et leur choix vous semble-t-il éclairé ? C’est une observation à mener finement, pour choisir entre emprunter le même chemin que vos concurrents (puisqu’une traduction en allemand fonctionne, faisons pareil) et s’en distinguer en jouant la carte de la proximité avec ses futurs prospects, quitte à faire des investissements à la fois plus élevés et plus ciblés (par exemple, choisir de traduire aussi en letton, voire dans un dialecte alémanique pour vous distinguer sur telle nouvelle zone de chalandise).

L’étape suivante pour définir votre budget prévisionnel de traduction est d’identifier les textes à traduire, le nombre de mots total ainsi que le nombre de langues. Cela vous permet une vision globale, permet de centraliser la commande et d’obtenir un devis extrêmement rapide en renseignant directement ces données sur le site du prestataire envisagé.

Ensuite, bien définir ses besoins au présent, c’est aussi constater que certains contenus n’ont pas besoin d’être traduits deux fois. Par exemple, il est dans la nature de certaines fiches produit de répéter certains éléments clés, et parfois une partie importante de leur contenu texte d’une fiche à l’autre. Il en est de même pour des produits d’une même gamme, similaires à une petite différence près telle que la taille ou la motorisation. En les repérant à l’avance, vous pouvez ainsi réduire de façon substantielle la taille du contenu texte à traduire, et donc la facture finale sans aucune perte de qualité. Vous pouvez aussi réduire les redondances. Le gain est triple : traduction plus courte donc moins chère, lecture plus qualitative et plus agréable sans impression de « remplissage », et enfin meilleure indexation par les spybots de Google.

En outre, c’est aussi le moment de faire le tri entre les données « universelles », exportables dans tous les pays visés, et les données textuelles liées au seul contexte local, qui n’auraient pas de sens à l’étranger et même desserviraient la lisibilité globale de votre site.

Si vous avez à faire traduire des textes très techniques, votre traducteur aura besoin d’un glossaire, afin d’être certain que la terminologie est strictement celle qui est requise dans la langue cible, et de savoir quel mot technique répéter sans jamais lui substituer un apparent synonyme. Si vous avez au contraire des textes plus « oraux », plus polysémiques à fort impact émotionnel sur le lecteur (par exemple, des newsletters originales, des slogans publicitaires…), une feuille de style sera utile afin de préciser exactement le ton voulu dans la langue cible, le maintien du tutoiement ou du vouvoiement, la politique en matière de ponctuation… ce sont ces petits gestes en amont qui, même s’ils peuvent paraître chronophages, vous éviteront en fait les frais cachés liés à une post-traduction, voire une relecture par un autre prestataire si la terminologie ou le ton du texte source n’ont pas été respectés.

En somme, il s’agit d’explorer finement les besoins présents et d’en exclure le superflu, pour un prévisionnel de traduction au plus juste.

Anticiper les retombées futures de la traduction

Troisième et dernière de nos bonnes pratiques après le bilan du passé et le point sur les besoins présents : l’anticipation des retombées futures de la traduction. La traduction représente un aspect essentiel de votre stratégie d’ouverture à l’international. Pour définir au mieux votre budget prévisionnel de traduction, il est donc utile d’en estimer les retombées à court comme à long terme.

Si vous visez un pic des ventes à court terme, orientez votre budget de traduction vers des traductions dites « artistiques », c’est-à-dire comprenant une part de créativité, par exemple pour transcrire dans la langue cible le message initial de manière poétique, captivante et adaptée aux représentations culturelles du public visé. Si en revanche vous ambitionnez d’asseoir peu à peu une image durable d’expert à l’étranger, il faudra plutôt viser le long terme via des articles de fond très spécialisés. Bien traduits, avec une terminologie précise et constamment mise à jour, ces articles boosteront votre SEO à l’étranger et construiront peu à peu un linking naturel vers votre site. Ainsi, vous serez assuré de diriger votre budget traduction dans la bonne direction, selon les buts qu’a fixés votre entreprise au moment de s’ouvrir à des marchés étrangers.

Une fois que vous avez déterminé quoi traduire et pourquoi, reste la question essentielle de la maîtrise du temps : quand traduire ? Cette question mérite que vous établissiez un calendrier de traduction avec des délais précis et réguliers, avant de contacter votre prestataire de traduction. En l’informant bien à l’avance de vos demandes, vous éviterez un éventuel surcoût lié à une demande urgente.

De même, si vous centralisez votre commande, vous pourrez bénéficier d’une remise pour gros volumes. Pour prévoir cela, pensez à demander à votre prestataire de traduction ses tarifs prédéfinis selon le volume à traduire.  En outre, un calendrier régulier et établi des mois à l’avance vous permettra d’être serein sur d’autres postes, et de s’adapter plus facilement à leurs contraintes.

Anticiper les retombées futures de la traduction
source: freepik

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