En France, vous pouvez exercer les métiers de la traduction sans diplôme et presque sans qualification. Dans ces conditions vous pourriez être tenté de vous lancer dans ces activités sans passer par une formation, en comptant sur le bouche à oreille. Ou vous pourriez avoir envie de passer certains diplômes pour prouver vos capacités, vous démarquer et satisfaire les demandes de vos clients. Quelque soit votre choix, nous allons vous présenter les différentes manières de devenir traducteur.
Les examens linguistiques pour prouver son niveau
S’il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme, il vous sera difficile de trouver des clients si vous ne pouvez pas leur prouver des qualités linguistiques. À cet effet, vous pouvez dans ce cas vous diriger vers des examens linguistiques qui prouveront que vous savez de quoi vous parler. Cela rassurera vos clients qui ne sauront pas forcément juger eux-mêmes de la qualité de votre rendu.
À lire aussi : Traducteur, pourquoi opter pour le portage salarial ?
La plupart sont payants, mais ils pourront vous servir en dehors de vos envies de traductions, car ils vous ouvrent aussi les portes des universités et entreprises étrangères. En fonction des langues, vous pourriez trouver un ou plusieurs tests. L’idéal est de choisir le plus reconnu. Pour l’anglais dirigez vous vers le TOIC ou le TOEFEL, pour l’allemand, allez voir le TestDaf ou le Goethe-Zertifikat, pour l’espagnol tournez vous ves le DELE.
À lire aussi : Comment déterminer son niveau de langue ?
Les formations et les diplômes pour devenir traducteur professionnel
Les formations en traduction suivent un parcours assez similaire. Dans un premier temps, il est conseillé de faire une licence de langue étrangère qui peut se faire en langue appliqué (LEA) ou en littérature et civilisation (LLCE), puis un master de langue avec une spécialisation en dernière année. Il est fortement recommandé de profiter des stages pour professionnaliser votre parcours et avoir déjà de l’expérience en validant votre master.
Si vous souhaitez devenir traducteur spécialisé, il pourra être plus intéressant pour vous de passer un diplôme non pas de traduction mais dans le domaine de spécialité. Car pour bien traduire, il vous faudra une parfaite compréhension de la langue source, ce que vous pourrez prouver avec un diplôme en droit, en médecine, en informatique, en finance, etc, puis ajouter des compétences linguistiques.
Cela fonctionne pour tous les domaines sauf pour la traduction littéraire, le sous-titrage ou les organisation internationales qui vous demanderont un diplôme de traduction spécialisée spécifique.
Si vous voulez posséder un diplôme qui correspond à vos compétences après vous être lancé, vous pouvez penser à la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) qui donne accès à un diplôme universitaire. Suite à la constitution d’un dossier, un jury décidera de vous donner accès ou non au diplôme en fonction de vos compétences acquises sur le terrain.
À lire aussi : Quelles sont les langues les plus demandées par les recruteurs ?
L’importance du portfolio
En fonction des combinaisons de langues que vous pouvez traduire, vous vous rendrez vite compte si vous proposez quelque chose de très commun, de rare, de demandé, peu demandé, etc. Il se peut donc que vous soyez noyé dans la masse parce que les langues que vous traduisez sont communes, ou que vous soyez invisibilisé par la rareté des langues que vous maîtrisez.
Il sera donc primordial de faire un porte-folio avec vos précédents travaux afin de montrer à vos prospects ce que vous êtes capable de faire ou d’être trouvable grâce à une recherche internet.
Certains seront attirés par la quantité, d’autres par le prestige des noms qui vous ont fait confiance, quand d’autres pourront directement saisir la qualité de votre travail. Attention cependant, vous devez veuillez au respect des informations de vos clients. Vous devrez donc faire apparaitre sur les contrats que vous vous gardez le droit d’utiliser ces textes pour votre porte-folio. Et ne mettez jamais les informations confidentielles de vos clients sur internet.
À lire aussi : Comment traduire votre CV pour postuler à l’international ?
Les traducteurs de Traduc.com
Les traducteurs présents sur la plateforme Traduc.com sont tous des traducteurs professionnels diplômés. Pour s’inscrire en tant que traducteur, il faut être freelance, donc faire un enregistrement légal de votre activité et pouvoir fournir un numéro de siret. Votre identité ainsi que vos documents attestant de votre activité de traducteur professionnel seront vérifiés afin de s’assurer de proposer à nos clients des traducteurs de qualité.
Vous devez donc fournir différents types de justificatifs comme des diplômes d’études de langues, de lettres ou de traduction, des résultats d’examens de niveau de langue comme le TOIEC ou le TOEFL, ou des lettres de recommandations si ces dernières mentionnent votre compétence dans l’exercice de la langue.