Traducteur à l’ONU : un métier hors norme

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L’Organisation des Nations Unies œuvre pour la paix, la justice et les droits de l’homme dans le monde. Organe référent dans la diplomatie internationale, l’ONU doit permettre l’échange entre des États et des peuples de différentes langues, aussi les métiers linguistiques y constituent un pôle essentiel.

Le métier de traducteur à l’ONU a de quoi fasciner, mais quelles en sont les exigences et les conditions de travail ? Et comment postuler quand on veut intégrer l’équipe de linguistes des Nations Unies ? On vous explique tout !

Que traduit-on aux Nations Unies ?

C’est le département de l’Assemblée générale et de la gestion des conférences qui emploie les traducteurs à l’ONU, à travers six services. Par le biais des traductions, il s’agit d’appuyer ou de rendre compte des travaux menés, avec de la documentation servant à accompagner les réunions, ainsi que des procès-verbaux et des comptes-rendus.

Traducteur à l’ONU, c’est un métier particulier, avec des enjeux importants. Le but de chaque traduction est en effet de participer à la prise de décisions qui auront un impact international, en favorisant la compréhension et la communication entre interlocuteurs de différentes langues.

Les missions des traducteurs impliquent donc de grandes responsabilités, ce qui en fait un domaine d’exercice très exigeant. Cependant, c’est également un métier excitant, car on se trouve plongé au cœur de la diplomatie mondiale. Et les thématiques des traductions sont extrêmement variées : il peut s’agir de textes juridiques, politiques, scientifiques ou très techniques.

Les linguistes sont amenés à travailler sur l’un des sites des Nations Unies dans le monde : au siège situé à New York, ou bien dans les départements de Genève, Vienne et Nairobi. Il existe également des commissions régionales de l’ONU à Addis-Abeba et Bangkok.

Les langues officielles des Nations Unies

Les langues de travail dans lesquelles sont réalisées les traductions à l’ONU sont les six langues officielles de l’organisation, à savoir l’anglais, le français, l’arabe, l’espagnol, le chinois et le russe. Toutes les combinaisons linguistiques sont possibles pour les documents diffusés en externe, cependant anglais et français sont les langues les plus employées pour la communication interne entre les différents départements.

Comment devenir traducteur à l’ONU

Concours de l’ONU pour traducteurs

Le recrutement des linguistes des Nations Unies passe par un concours, qui se tient tous les deux ou trois ans et qui est ouvert à des candidats externes. Le concours de l’ONU requiert d’abord une inscription sur un portail interne, après quoi une première sélection s’opère entre les différents profils. Ceux qui sont retenus sur la base des critères d’éligibilité à respecter passent aux étapes suivantes, à savoir des épreuves et un entretien.

Une fois le concours réussi, les traducteurs sont placés sur une liste d’aptitude. Ils reçoivent par la suite des offres de postes sur la base de leurs langues d’exercice et de leurs spécialisations. Cela mène donc à plusieurs mois, voire plusieurs années d’attente avant de décrocher un poste de traducteur à l’ONU.

Critères d’admissibilité au concours de traducteurs

La première exigence pour candidater, c’est qu’il faut maîtriser à la perfection l’une des six langues officielles de l’ONU (anglais, français, arabe, espagnol, chinois et russe). Il est généralement requis de connaître également deux autres de ces langues, dont idéalement une qui soit le français ou l’anglais.

Les candidats doivent être titulaires, au minimum, d’un diplôme de premier cycle en langues vivantes, traduction ou interprétariat. Il peut aussi s’agir d’un diplôme obtenu dans un autre domaine jugé pertinent (droit, économie, relations internationales…) et délivré dans la langue souhaitée. Il n’est pas nécessairement requis d’avoir une expérience préalable, même s’il s’agit bien sûr d’un avantage. En revanche, les concours de l’ONU sont ouverts aux traducteurs n’ayant pas plus de 56 ans dans l’année.

Quelles compétences pour devenir traducteur à l’ONU ?

Avant toute chose, les traducteurs de l’ONU doivent bien entendu connaître parfaitement les langues dans lesquelles ils opèrent. Mais ils doivent aussi maîtriser les sujets traités, ce qui passe par une grande curiosité pour les affaires de l’organisation et une connaissance pointue des thématiques brassées.

Compte tenu de la grande responsabilité des traducteurs qui officient aux Nations Unies, il est aussi exigé d’eux qu’ils se montrent particulièrement rigoureux et précis. La terminologie employée doit être parfaitement juste et les textes compréhensibles, sans zones d’ombres, et parfaitement cohérents entre eux. Les traducteurs doivent aussi maîtriser les normes techniques. Enfin, il faut quelques qualités personnelles importantes : gestion du stress, capacité d’analyse, mais aussi ponctualité pour que les délais de production des documents soient toujours respectés.

Les autres métiers de la traduction à l’ONU

Il existe plusieurs portes d’entrées aux Nations Unies pour les spécialistes des langues. Les carrières linguistiques à l’ONU concernent aussi les postes suivants :

  • Interprète : traduction orale, faite en simultanée ou en décalé lors d’une prise de parole
  • Éditeur : édition et publication assistée par ordinateur
  • Rédacteur de comptes-rendus analytiques
  • Éditeur de publications, réviseur et correcteur
  • Rédacteur de procès-verbaux de séance
  • Terminologue

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Les conditions de travail des traducteurs à l’ONU

Quel est le salaire des traducteurs de l’ONU ?

S’agissant d’un poste de catégorie P3 dans l’organisation, le salaire de base quand on est traducteur à l’ONU est de 74649$. Il faut y ajouter une majoration variable en fonction du lieu d’exercice. Pour les traducteurs du site de New York ou de Genève, on ajoute ainsi 80% au salaire.

Dans quel environnement travaillent les traducteurs de l’ONU ?

Lorsque l’on est recruté pour être traducteur à l’ONU, on est affilié à l’un des sites de l’organisation, mais on peut être amené à régulièrement voyager. C’est l’un des éléments rendant l’exercice du métier assez singulier. Par ailleurs, il faut savoir travailler dans un environnement numérique et s’adapter à des outils technologiques et des logiciels spécialisés. Enfin, il ne faut pas oublier qu’être traducteur à l’ONU est un travail d’équipe. Les Nations Unies emploient en effet plusieurs centaines de linguistes, qui interagissent et coopèrent en permanence.

Quel est le quotidien d’un traducteur à l’ONU ?

Les traductions sont très variées : les documents de travail vont des rapports de conférence aux interventions, en passant par des documents techniques, des lettres d’échanges diplomatiques, des comptes-rendus de réunions, des procès-verbaux, etc. Pour mener à bien une traduction, il faut bien souvent en passer par une importante phase de recherches, les documents traitant de sujets et de cultures parfois peu connus.

De plus, cela implique de savoir s’adapter à une charge de travail très variable, car le volume diffère fortement entre des correspondances de quelques lignes et des procès-verbaux techniques de plusieurs dizaines de milliers de mots. Le rythme étant irrégulier, les traducteurs sont souvent amenés à travailler dans l’urgence.

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