Français canadien VS français de France : quelles différences ?

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Traduction en français canadien VS traduction en français de France : quelles différences ? C’est une question que vous aurez nécessairement à vous poser si vous envisagez une implantation de votre entreprise au Québec. Mais est-ce vraiment la peine de traduire du français… au français ?

Dans cet article, on vous explique les subtiles différences entre la version européenne et la version nord-américaine de la langue française ! Après tout, mieux vaut être au courant pour ne pas sembler inattentif aux coutumes linguistiques d’autrui, et pour optimiser sa stratégie marketing à l’international.

Pourquoi ces deux versions d’une même langue française ?

Pour comprendre les raisons des différences entre français et français, il faut remonter aux origines.
Le français du Québec est en fait basé sur le français tel qu’on le parlait en France aux XVIIè et XVIIIè siècles, pendant la période du classicisme et des Lumières.

Ensuite, les deux communautés francophones (environ 70 millions en France, et 7 millions dans le Québec francophone) ont évolué différemment, en raison du contexte géopolitique. Ainsi, la France demeure la « matrice » d’une langue relativement répandue et bénéficiant d’une aura culturelle importante. Au fil du temps, elle a donc intégré tel quel de nombreux mots étrangers, en particulier des anglicismes, sans attitude « défensive ».

En revanche, le Québec francophone a dû s’imposer, en quelque sorte, contre l’hégémonie de l’anglais chez ses deux voisins immédiats : les Etats-Unis et le Canada. Il en résulte une volonté explicite et tenace de transposer des mots anglais pour les adapter au français.

Traduction en français canadien

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Français de France et du Canada : différences à l’écrit

Les différences à l’écrit sont bien moins nettes qu’à l’oral. En effet, le français de France et le français du Canada obéissent à la même grammaire et à la même logique de formation des mots. Cependant, on note dans le français québécois un double mouvement contradictoire, intéressant à connaître pour une compréhension profonde et une traduction fine.

Ce double mouvement, c’est d’abord une volonté farouche de favoriser le français face à l’arrivée de néologismes anglais : ainsi, alors qu’un e-mail est couramment désigné comme un mail en France, il deviendra un courriel au Québec. Un spam sera quant à lui un « pourriel ». Certains mots de l’anglais des affaires bien acceptés chez nous sont transposés en français au Québec : « deadline » devient « échéancier », et « sponsor » se transforme en « commandite ». On observe donc bel et bien un mouvement vers un vocabulaire plus « français » et moins inclusif envers l’anglais.

Mais en même temps, ce mouvement se double d’une forte imprégnation de l’anglais dans l’esprit et dans la structure des phrases. Ainsi, on trouve dans les documents écrits moins de voix passive et moins de salutations formelles, alors que les textes de France valorisent les formules de politesse.

Différence notable : le vouvoiement est quasi automatique à l’écrit en France, alors qu’il est rare au Québec.

La valorisation des phrases courtes, directes et du tutoiement généralisé révèle la proximité des voisins américains, où les rapports hiérarchiques sont moins explicités et où la frontière entre l’oral et l’écrit est moins nette qu’en France.

Traduction en français canadien

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Les différences à l’oral entre français de France et français québécois

Les différences entre le français canadien et le français de France à l’oral ? On ne peut pas les rater : l’accent, déjà ! On relève une accentuation tonique différente et plus marquée au Québec. Dans un registre vraiment familier, il faut savoir que les jurons (appelés « sacres » au Québec) diffèrent d’un côté et de l’autre de l’Atlantique. En effet, les jurons québécois sont très fortement imprégnés de la culture catholique.

On pourrait penser que les différences à l’oral entre ces deux versions du français ne vous concernent pas, puisque vous envisagez des traductions écrites pour développer votre commerce en ligne au Québec. En réalité, votre stratégie marketing se doit d’intégrer ces nuances d’oralité, ces détails qui font tout quand il s’agit de paraître familier au prospect d’un pays étranger.

D’abord, parce que les slogans publicitaires emploient volontiers un style oral, plus impactant car ils semblent plus spontanés et plus proches des gens. Encore faut-il connaître leurs manières de parler, et mettre à jour très régulièrement ses connaissances, car les usages fluctuent !

En outre, l’e-commerce brouille les frontières entre écrit et oral. Si vous avez à traduire des outils de CRM, une page conviviale de blog, des posts sur les réseaux sociaux visant avant tout à maintenir le contact avec vos futurs clients, une traduction au plus près de leurs usages oraux est obligatoire.

Conclusion

En définitive, même s’il s’agit à la base de la même langue, les nuances d’usages entre le français de France et le français du Québec peuvent faire la différence au moment de votre ouverture à l’international.

Pour une traduction au plus près de la langue vraiment parlée au Québec, faites appel à un professionnel de la traduction et des dialogues entre cultures, tel que vous en trouverez sur Traduc.com.