Multilingue : l'anglais est-il incontournable pour votre entreprise ?

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Au point d’agacer les plus réticents, l’anglais est présent partout. Dans la rue, à la télé, à l’école, au travail, dans le métro… Pourquoi ?
Parce qu’elle est pratiquée par plus de 1,268 milliard de locuteurs dans le monde.

La prédominance de l’anglais

La langue anglaise est appelée langue universelle et c’est au passé colonialiste de l’Empire Britannique qu’elle doit son triomphe sur les autres langues.

L’histoire coloniale et l’expansion territoriale du Royaume-Uni a favorisé l’usage de l’anglais sur les 5 continents de la planète.
Europe, Amérique, Afrique, Asie, Océanie… Il n’y a pas un seul de ces continents qui n’a pas un pays (voire plus) dont l’anglais est/ou a été la langue officielle ou majoritairement parlée :

  • Etats-Unis
  • Canada
  • Afrique du Sud
  • Inde
  • Australie
  • Nouvelle-Zélande…

Mais tout ça, c’est du passé. Aujourd’hui le Royaume-Uni n’est plus un empire colonial, et chaque pays s’est approprié la langue anglaise. La prédominance de l’anglais de nos jours est à mettre en lien avec le statut des Etats-Unis plus qu’autre chose.

Le mode de vie américain s’est répandu dans le monde entier dès le lendemain de la Seconde Guerre Mondiale.
Aujourd’hui il est impossible d’échapper à la culture américaine, et l’anglais s’est rapidement imposé comme la langue la plus parlée dans le monde.

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L’anglais en entreprise

Aux nombreux titres que l’anglais a obtenus, nous pouvons ajouter celui de langue des affaires. Une entreprise peut-elle se passer de l’anglais de nos jours ? Difficilement…
Bien sûr, s’il s’agit d’une entreprise qui ne s’intéresse qu’à un marché national, sans aucun souhait d’internationalisation, l’anglais est contournable. Mais rares sont ces entreprises. Et le besoin peut quand même exister : maîtriser l’anglais c’est avoir accès à nombre démultiplié de sources qui peuvent directement aider n’importe quelle entreprise, peu importe son corps de métier.

Par exemple, une maison d’édition qui publie une revue sur le marché français peut avoir besoin de comprendre certains articles en anglais, et d’interviewer des spécialistes internationaux en anglais pour pouvoir offrir un angle ouvert sur les sujets abordés.

Pour les autres, celles qui souhaitent s’internationaliser, il n’y a pas de doute. L’anglais est sur tous les fronts, et tous les employés sont concernés, de l’ouvrier au top management. Pour une PME qui souhaiterait par exemple commercialiser un produit dans un pays dont elle ne maîtrise pas la langue, l’anglais est essentiel alors sur bien des niveaux.

Comme c’est l’entreprise qui entreprend la démarche de s’exporter, c’est à elle de faire l’effort de se faire comprendre par son nouveau marché. Si une petite entreprise française de produits diététiques souhaite se faire une place dans les rayons des supermarchés allemands et qu’elle ne maîtrise pas l’allemand, elle ne doit pas s’attendre à ce que les supermarchés allemands organisent les réunions en français.

Par contre, si l’anglais est maîtrisé par les deux, un terrain d’entente est possible et profitable aux deux sur bien des aspects : multiplier les canaux de vente de son produit pour l’entreprise qui exporte, satisfaire une nouvelle clientèle pour celle qui importe.
L’anglais, comme langue universelle, rend possible des collaborations qui n’auraient pas pu exister autrement. Imaginons que cette même entreprise prospère et si bien qu’elle décide d’ouvrir une filiale en Grande-Bretagne.

Elle a besoin non seulement d’exporter mais aussi d’adapter toute son image de marque au nouveau marché : traduire son slogan en anglais, avoir recours au copy writing en anglais pour présenter ses produits, s’approprier la langue pour montrer qu’elle comprend les besoins des consommateurs de ce nouveau marché. Elle aura besoin de collaborateurs de la « maison mère » qui parlent anglais pour former les nouveaux collaborateurs de la filière.
Dans ce genre d’entreprise, l’anglais est un vrai must have.

Dans les grands groupes internationaux, l’anglais se vit souvent au quotidien : on ne l’utilise pas que pour les réunions de négociation, mais avec le collègue du bureau d’à côté. La présence de ces entreprises sur la scène internationale augmente les échanges entre collaborateurs qui ne parlent pas la même langue : ils sont amenés à s’expatrier, ils travaillent au même endroit et sur les mêmes projets que des collègues dont ils ne parlent pas la langue. L’anglais est alors le seul moyen commun de communication.
Anglais en entreprise

L’anglais comme langue universel : un statut éternel ?

Drôle de question tant il semble que la réponse va de soi, et pourtant, nous allons vous prouver ici qu’il est justifié d’en douter. Le Brexit et la perte d’influence des Etats-Unis face à la Chine viennent donner un sacré coup de pieds à nos certitudes établies depuis des années. L’Histoire a prouvé par le passé qu’une langue universelle ne le reste jamais pour toujours.
Le latin, par exemple, dont l’influence a été telle qu’elle est à la racine de nombreuses langues, est aujourd’hui considéré comme une langue morte et ne vit plus qu’à travers l’étymologie et certains termes scientifiques.

En 2016, la Grande-Bretagne a décidé via referendum de quitter l’Union Européenne. L’anglais ne sera donc plus une des langues officielles de l’Union Européenne car l’Irlande a choisi le gaélique et Malte le maltais comme langues officielles.
Les documents de l’Union Européenne ne pourront plus être traduits en anglais car ils doivent être traduits dans au moins une des langues officielles de l’Union Européenne. La perte de l’anglais comme langue de travail va rouvrir les portes de l’Union Européenne au multilinguisme et les besoins en traduction vont être à nouveau conséquents.

Une autre menace à l’universalisme de l’anglais est l’essor économique de la Chine. La Chine est en passe de devenir la première puissance économique mondiale, devant les Etats-Unis. Jusqu’à présent, les négociations internationales sont irréalisables sans l’anglais.

Mais si la Chine devient un des majeurs interlocuteurs en affaires, parler chinois peut alors permettre de se démarquer face à la concurrence. Les collèges et lycées sont de plus en plus nombreux à proposer le chinois en deuxième et/ou troisième langue. Les universités et les écoles de commerce proposent, elles, des licences et des masters pour devenir de vrais spécialistes du marché chinois.

Ce n’est pas pour autant que nous allons arrêter de parler anglais entre nous. Et il n’est pas envisageable, pour l’instant, qu’une entreprise française négocie avec une entreprise espagnole en chinois.

La langue qui bénéficie réellement de cet affaiblissement de l’anglais britannique et de l’anglais américain est l’anglais international : l’anglais parlé par ceux dont ce n’est pas la langue maternelle. Mais pour combien de temps ?

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