5 supports de communication touristique à traduire : tout ça ? Oui, car aujourd’hui plus que jamais, avec l’impact de la crise sanitaire, la traduction est un atout pour booster le secteur touristique.
Encore faut-il savoir quoi traduire et comment bien le traduire… Vous souhaitez personnaliser votre offre en ligne en vous adressant à vos clients dans leur propre langue ? Vous envisagez d’élargir votre zone cible en vous ouvrant à l’international ?
Alors cet article pourra vous éclairer utilement sur les 5 supports de communication touristique à traduire.
Quels sont les supports touristiques à traduire ?
On ne voyage pas seulement dans les pays dont on connaît la langue, même un peu. Traduire, c’est proposer aux touristes des informations qu’ils pourront comprendre pour leur permettre de découvrir un lieu. Entre altruisme et enjeux économiques d’ouverture sur de nouveaux marchés, la traduction devient vite nécessaire pour les entreprises qui travaillent dans le secteur du tourisme.
Cela peut concerner les entreprises proposant des logements (hôtels, auberges), des services (événements, guides, activités), de la gastronomie (restaurants, bars, pubs), mais aussi des transports (bus touristique, croisières) et des lieux purement touristiques comme les musées, les monuments ou les offices de tourisme. Finalement, de nombreux secteurs sont concernés.
Vient ensuite la question de savoir ce qu’il faut traduire. La réponse est sans équivoque : toutes les informations que vous communiquez au public dans votre langue ! Il peut s’agir de votre site internet, de la publicité, des flyers de présentation, des catalogues, des guides, des forums, des pancartes d’informations, des plans, des billets, des e-mails de réservation, des factures, des menus, des consignes de sécurités… Les traductions peuvent être très variées.
Les supports touristiques concernent également des informations comme les carnets de bonnes adresses (bars, restaurants, salons de thé), que ce soit sur un blog ou un support papier publié par l’office de tourisme, la mairie ou toute autre entité. Les brochures présentant le patrimoine culturel, les brochures de tours organisés pour le découvrir, ou de façon plus ponctuelle le programme de la saison estivale, font encore partie des supports touristiques à traduire.
On trouve aussi les brochures décrivant les formules disponibles pour différentes activités (promenade en bateau, kayak, location de voiture, balade en calèche, et bien d’autres).
1. Traduire les fiches produits des formules tout compris
Les internautes qui consultent des sites d’entreprises du secteur touristique se tournent fréquemment vers des séjours tout compris. Cette tendance augmente d’ailleurs à proportion que la destination est lointaine et méconnue.
Traduire correctement dans la langue du prospect une formule tout compris est un enjeu primordial.
En effet, à la fois au vu du caractère très éloigné de la destination et au vu du budget conséquent que représente ce genre de formule, il est nécessaire de commencer par rassurer.
Montrer au prospect qu’on maîtrise parfaitement sa langue maternelle est le premier pas indispensable pour que celui-ci s’intéresse au détail des prestations et passe éventuellement à un acte d’achat.
2. Traduire les pages sur le trio classique hébergement-restauration-transport (HRT)
Les voyageurs n’appartiennent pas tous à la même catégorie. Pour certains, le voyage commence bien avant le départ, dans le plaisir de consulter, de se renseigner, d’organiser soi-même au moins une partie de son voyage. C’est là qu’entre en scène le trio classique hébergement-restauration-transport !
Tout l’enjeu est que vous proposiez ces informations essentielles sous une forme suffisamment détaillée et suffisamment attractive pour que l’internaute trouve tout ce qu’il lui faut sur votre site et y reste le plus longtemps possible.
Un atout pour vous démarquer des célèbres guides papier du type Le Routard est d’intégrer (et bien sûr de mettre à jour régulièrement) les fonctionnements émergents dans ce trio hébergement-restauration-transport.
Non seulement le bus, mais aussi le covoiturage ; non seulement l’hôtel, mais aussi la possibilité d’échange de maisons ; non seulement les restaurants, mais aussi l’éventuelle livraison de repas, etc.
Vous montrez ainsi que vous êtes tendance et que vous avez parfaitement compris les aspirations modernes de vos visiteurs : c’est le genre de détails qui peut vite transformer votre site en référence et le rendre attractif.
À lire aussi : Comment bien traduire vos supports touristiques ?
3. Traduire les outils de communication client
Troisième support de communication touristique à traduire : les outils de communication client. Là aussi, vous avez une belle opportunité de vous démarquer de la concurrence. Quel est le point faible d’internet ? Son caractère impersonnel.
Or, si vous proposez des outils de communication client performants, intuitifs et surtout traduits dans la langue maternelle du visiteur, vous marquez indéniablement des points, et soignez une image de marque conviviale et à l’écoute.
L’idéal est de demander une traduction avec des expressions idiomatiques orales, qui se rapproche ainsi d’une vraie interaction verbale et met rapidement le prospect à l’aise.
4. Traduire les articles de blog
Quatrième support de communication touristique à traduire : les articles de blog. Fer de lance du content marketing, les articles de blog ont parfois tendance à être considérés comme secondaires au moment de la traduction.
Il est vrai que leur longueur peut alourdir le budget total de la traduction, mais ils peuvent aussi se révéler un formidable levier pour attirer plus de visiteurs et booster votre crédibilité.
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En effet, ces contenus montrant que votre entreprise connaît parfaitement les caractéristiques du pays de destination, les formalités administratives et les coutumes locales fabriquent une excellente image de marque pour votre entreprise dans le secteur du tourisme.
C’est particulièrement vrai aujourd’hui où l’intérêt pour un tourisme conscient plus responsable, plus culturel est une tendance lourde du secteur.
Il est donc primordial d’apporter des connaissances de fond au visiteur pour qu’il devienne éventuellement un client ensuite.
À lire aussi : Tourisme : 25 documents à traduire pour booster votre clientèle internationale
5. Traduire votre site internet
Faut-il rendre votre site internet multilingue ? Traduire en anglais la totalité de vos supports de communication touristiques à travers tout votre site est une très bonne chose pour votre stratégie d’ouverture à l’international.
Mais pour vous implanter durablement dans des zones du monde où la concurrence est encore faible dans le secteur touristique, l’idéal est de proposer un site multilingue. Deux options s’offrent à vous.
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Faire attention aux particularités de chaque langue
Comme toute traduction spécialisée, la traduction touristique a ses caractéristiques et, avec elles, ses erreurs récurrentes. Voici quelques points qui doivent attirer votre attention.
Le manque d’information
Si le contexte peut être évident pour un local, ce ne sera pas forcément le cas pour un touriste. Il ne faut jamais perdre de vue qu’un support touristique a pour but de donner des informations. Il faudra donc toujours garder en tête la cible et se demander si elle est capable de comprendre l’intérêt de ce que vous présentez avec les informations qui lui sont communiquées ou s’il faut en rajouter.
Par exemple, si un français voit très bien qui est Louis XIV, il pourra être pertinent de le présenter succinctement sur une brochure en russe. De même, sur un menu de restaurant en Grèce, traduire « ντολμάς » par « dolmas » n’aidera pas forcément le touriste français à comprendre qu’il s’agit de feuilles de vigne farcies.
La traduction des plans
Traduire un plan est un exercice compliqué. Si vous traduisez les noms des rues, le touriste ne pourra pas se repérer avec les panneaux, mais si vous ne traduisez rien, il risque de ne pas savoir non plus où il doit aller. Il est utile alors d’utiliser des pictogrammes avec des légendes traduites pour guider le touriste.
Les noms propres
Le souci avec les noms propres, c’est qu’il sera parfois nécessaire de les traduire et parfois pas. Le plus simple dans ce cas est de faire une recherche sur internet pour voir ce qui est utilisé dans votre langue cible. Louis XIV doit-il devenir Ludwig 14 en allemand ou rester Louis XIV ?
La Via Sacra de Rome doit-elle devenir La Voie Sacrée ? Il est important de prendre en compte les habitudes de la langue cible vis-à-vis de ces noms propres et de s’adapter afin que le contenu reste compréhensible. Pour certains cas, des doublons restent cependant compréhensibles comme dans le cas de Mumbai/Bombay ou Beijing/Pékin. De plus, des précautions sont particulièrement à prendre lorsque les noms propres ont changé depuis peu. On pense à l’ex-Birmanie, aujourd’hui Nyanmar.
La localisation
Il vous faudra prendre en compte le fait que votre lecteur puisse être perturbé par les habitudes de présentation de certains éléments « à la française ». Il faudra donc vous adapter. Ainsi, n’oubliez pas d’ajouter l’indicatif pays devant votre numéro de téléphone ou d’ajouter les bons éléments à l’adresse. Dans certains pays, il est notamment important de faire spécifier la région ; dans d’autres, le code postal apparaît après la ville. Dans tous les cas, spécifiez bien le nom du pays à la fin.
Pour ce qui est des prix, il est nécessaire de bien afficher le symbole de la monnaie dans laquelle vous l’énoncez. Il peut être intéressant de proposer un prix converti (en précisant bien la date de vérification du taux de change). Cette information devra être mise à jour régulièrement, mais pourra aider les visiteurs à se rendre compte du prix.
Un dernier conseil ?
On ne le répétera jamais assez, la traduction par une machine ne vaudra jamais un traducteur spécialisé. Car la machine ne sait pas tout, et surtout, elle ne sait pas vous relire ! Il suffit d’une faute de frappe en amont pour que votre texte ne veuille plus rien dire. De plus, vous n’avez pas la capacité de savoir si la machine a bien traduit ou non.
Dans le secteur du tourisme, il est important que vos supports reflètent du sérieux et de la rigueur. L’investissement à fournir pour avec une traduction faite par un professionnel sera largement compensé par la confiance que vous inspirerez à vos clients grâce à un texte sans faute, contenant toutes les informations nécessaires aux étrangers. Faites en sorte que la langue ne soit un obstacle ni pour votre entreprise, ni pour vos clients.
Soit vous voulez vous ouvrir indifféremment à tout l’international, dans ce cas, choisissez juste après l’anglais des langues très répandues dans le monde.
Soit vous prenez le temps d’établir une stratégie marketing plus ciblée en choisissant en plus de l’anglais la langue d’un pays beaucoup moins représenté sur la scène internationale, mais dont votre étude de marché a montré qu’il possédait un très bon réservoir de clients pour l’offre touristique que vous proposez.
En définitive, la traduction représente du temps et de l’argent, mais elle peut véritablement booster l’attractivité de votre offre touristique.
Conclusion
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