La traduction en cosmétique, pourquoi est-ce si important ? En effet, l’image de lèvres pulpeuses, le graphisme avantageux soulignant un beau produit ne suffisent pas à assurer la réussite de la communication de votre entreprise de cosmétiques à l’étranger…
Vos prospects attendent aujourd’hui une qualité professionnelle de tous vos supports texte dans leur langue maternelle. Caprice passager ou véritable lame de fond commerciale ?
On tendrait plutôt vers la deuxième réponse : aujourd’hui, pour conquérir l’attention puis la confiance de vos prospects, il faut montrer que vous parlez leur langue, leurs codes.
Ce nouveau besoin est la raison d’être de cet article : vous expliquer tout ce que vous avez besoin de savoir pour comprendre et réussir votre traduction dans le domaine cosmétique.
Nous commencerons par nous demander ce qui fait de la traduction en cosmétique un enjeu de taille, avant d’expliquer quelle est la spécificité de ce type de traduction, et pour finir nous recenserons les qualités attendues pour une bonne traduction en cosmétique.
Pourquoi la traduction en cosmétique est-elle un enjeu de taille ?
Quand on est une entreprise en cosmétique française, la traduction constitue un enjeu primordial. En effet, la France est au premier rang mondial dans le secteur cosmétique.
Sa position économique dans ce secteur s’est encore renforcée avec la coopération européenne, qui l’a propulsée ambassadrice de l’UE dans ce domaine.
En outre, à l’heure de la mondialisation et de la délocalisation effrénée, le secteur cosmétique fait figure de résistant, puisque la grande majorité des produits cosmétiques français sont toujours conçus, designés, marketés et produits sur le sol national.
La traduction constitue donc un messager obligé de cette « french touch » si féconde dans le domaine cosmétique.
Le « made in France » est un atout à valoriser à plusieurs égard grâce à la traduction.
En effet, la France compte historiquement de nombreuses marques de prestige, qui ont fait leurs preuves en France comme à l’étranger.
En outre, l’image de la cosmétique nationale bénéficie de l’image raffinée d’un certain art de vivre à la française, au croisement de l’art, de l’industrie pharmaceutique et du business.
On pense ainsi aux laboratoires Vichy, Uriage ou Avène, qui allient le caractère exceptionnel de l’eau de leur sol local avec l’excellence scientifique de leurs laboratoires. Ou encore au croisement de la cosmétique et de la joaillerie avec Boucheron, Chanel qui mêlent parfumerie et orfèvrerie du flacon. On pense aussi aux innombrables allusions à la mode (« La petite robe noire » de Guerlain) ou à la capitale (« Paris » de la maison Yves Saint-Laurent).
L’enjeu pour la traduction en cosmétique est donc bien de proposer au plus grand nombre, à des marchés de plus en plus éloignés géographiquement mais aussi linguistiquement, des produits et à travers eux un savoir-faire, un univers culturel.
En quoi consiste exactement la traduction dans le domaine cosmétique ?
On comprend donc bien que les enjeux de la traduction en cosmétique sont tout sauf anodins en termes d’image de marque lors de votre ouverture à l’international, mais aussi en termes de retombées commerciales.
Mais concrètement, en quoi consistent précisément les spécificités de la traduction dans le domaine cosmétique ?
Il faut d’abord comprendre que la traduction dans le domaine cosmétique implique des documents extrêmement variés.
En effet, c’est un secteur au croisement de la création artistique et de la conception scientifique. Pour la partie « artistique », on retrouvera les titres de parfums, l’intitulé des produits, les slogans publicitaires et les sous-titres de marques.
Cette partie « artistique » est ce qui « saute aux yeux », ce sont les premiers mots en gros caractères, qui viennent soutenir l’émotion dégagée par l’image en gros plan sur votre produit cosmétique phare ou sur l’égérie de votre marque.
Il s’agit donc de réussir cette première impression, déterminante pour capter l’attention de vos prospects.
Toute la difficulté est de retrouver intacte, dans la langue cible, l’émotion provoquée par le titre ou le slogan dans la langue source.
Dans ce domaine, l’émotion est affaire de bonne traduction, mais aussi parfois… de non-traduction.
Par exemple, la « dolce vita » censée émaner d’un produit est plus chargée de connotations positives en restant en italien, sa langue source, qu’étant traduite dans n’importe quelle autre langue.
Paradoxalement, la « french touch » gagnera elle aussi à rester en anglais.
Quant au parfum « Invictus », son universalité vient du fait que le latin était autrefois une langue partagée dans toute l’Europe : pas question, là non plus, de le traduire dans la langue du pays destinataire, sous peine de lui faire perdre sa singularité et son prestige…
La cosmétique est un univers propice à l’imaginaire. Mais la partie « scientifique » n’en est pas moins importante pour autant.
Exit l’idée selon laquelle les notices, les listes des composants et autres traités techniques ne concernent que quelques ennuyeux exclusivement en B to B !
En effet, les habitudes des consommateurs ont changé : ils sont de plus en plus avides de connaissances objectives et même techniques sur les produits qu’ils achètent, et acquièrent des facultés grandissantes quand il s’agit de comparer plusieurs produits.
Et ce, d’autant plus que grandit la conscience environnementale et sociale des acheteurs : ceux-ci tiennent désormais à acheter du sens en même temps qu’une crème, et sont souvent agiles à chercher les ingrédients polémiques en tout petits caractères, ou la mention « non testé sur animaux », ou encore une certification écologique.
La partie « scientifique » des documents à traduire en cosmétique peut donc contenir aussi bien des notices d’utilisation, que des compositions abrégées (destinées à figurer sur les emballages de produits par exemple) ou au contraire exhaustives, mais aussi des brevets ou des comptes-rendus de tests scientifiques de produits.
On notera qu’aujourd’hui, le tournant digital fait que le prospect s’attend à trouver tous ces différents documents en un clic sur Internet et dans sa propre langue.
Internet est aussi propice à ce que la partie « artistique » et la partie « scientifique » que nous avons vues précédemment se mélangent.
Par exemple, dans une newsletter se conjugueront volontiers l’exhaustivité scientifique d’une étude et le potentiel émotionnel d’un slogan poétique.
Ou encore, les catalogues sauront mêler un édito vantant la part culturelle et imaginaire d’un produit, tandis que les pages produits en elles-mêmes se concentreront sur des caractéristiques et des performances techniques plus objectives.
On l’a dit, tout aujourd’hui doit être accessible sur internet, du slogan pleine page à la plus petite notice d’utilisation téléchargeable en PDF.
Par conséquent, tout doit être traduit par un professionnel, pour capter l’attention de vos prospects étrangers, leur inspirer confiance et, in fine, réussir votre ouverture à l’international et augmenter votre taux de conversion.
Quelles sont les qualités attendues pour une bonne traduction en cosmétique ?
On peut dire que les qualités requises pour réussir une bonne traduction en cosmétique sont au nombre de quatre.
En effet, le traducteur doit être natif, linguiste, spécialisé et familier des problématiques du graphisme.
Tout d’abord, le traducteur en cosmétique doit être natif. Pourquoi ? Parce que la cosmétique touche à la peau, donc à l’intime du corps du prospect autant qu’à l’apparence corporelle qu’il présente au monde.
La cosmétique est donc un domaine qui requiert une confiance totale à l’égard des produits qu’on utilise.
Et comment mieux gagner la confiance d’un prospect qu’en s’adressant à lui dans sa langue maternelle ? Certes, aujourd’hui, un nombre grandissant de locuteurs comprennent l’anglais.
Mais une langue apprise, parfois approximativement, ne parlera jamais à notre inconscient aussi fortement que la langue de notre enfance.
En outre, un locuteur natif sera le plus à même de jouer des finesses de la langue cible pour retranscrire un sous-entendu, un jeu de mots.
Au besoin, il peut même faire appel à des compétences de transcréation, c’est-à-dire qu’il recrée un message un peu différent mais percutant dans la langue cible, pour transférer l’esprit du message de la langue source, tout en profitant du potentiel spécifique d’humour et de finesse propre à la langue cible.
Ensuite, un bon traducteur dans le domaine cosmétique se doit d’être un excellent linguiste.
En effet, il est impératif que le texte traduit atteigne la perfection syntaxique.
Dans le domaine cosmétique plus qu’ailleurs, la forme doit être le reflet du fond : la traduction doit devenir votre vitrine, montrant que rien n’a été laissé au hasard, même au verso d’un emballage en petits caractères, ou même dans la page la plus profonde de votre site.
Par ailleurs, votre traducteur doit être spécialisé. En effet, un traducteur spécialisé a acquis une expertise par un diplôme universitaire mais surtout par une longue expérience dans un secteur bien défini (juridique, médical, financier, etc).
Il garantira la validité des termes techniques, les éventuelles mises à jour scientifiques, les équivalences entre les unités de mesure des liquides, entre les abréviations scientifiques.
Il saura mieux qu’un traducteur généraliste quel nom d’extrait végétal conserver en latin, quel mot anglais mettre entre guillemets tel quel ou transcrire dans la langue cible.
Enfin, une dernière qualité importante de votre traducteur est… de bien s’entendre avec le graphiste. Oui, oui, vous avez bien lu.
En effet, le coefficient de foisonnement fait que le volume de mots peut varier sensiblement en passant d’une langue à une autre.
Il s’ensuit que la disposition des mots sur la page peut elle aussi varier, voire entrer en conflit avec une zone d’image…
Ce qui peut avoir un effet désastreux sur la mise en page finale, surtout lors d’un projet multilingue où les différentes langues ont des taux de foisonnement variés.
Et une erreur disgracieuse de mise en page est une erreur que vous ne pouvez pas vous permettre, en tant justement qu’entreprise de cosmétique, ambassadrice de la perfection de l’apparence.
Comme l’on a vu, la traduction revêt un fort enjeu dans le domaine de la cosmétique.
Vous voulez être certain de confier ce poste important à des professionnels soigneux et expérimentés ? Faites appel aux traducteurs, natifs et spécialisés, de chez Traduc.com.